[EXCLUSIF] Les Bleus en grève face à l’Argentine

Attention. Ce qui va suivre est une fiction. Toute ressemblance avec la réalité serait donc purement volontaire.

C’est un coup de tonnerre pour l’événement sportif le plus suivi de l’année. Après s’être brillement inclinés face à l’Argentine (3-3, 4-2 tirs aux buts) en finale de la Coupe du Monde de football au Qatar, les Bleus sont rentrés au pays saluer leurs supporteurs. Ils ont ensuite repris le chemin de l’entraînement après quelques jours de repos. Mais ce matin, alors que les derniers lambeaux d’une fête qui n’a pas eu lieu s’évanouissaient doucement, un communiqué de la Fédération Française de Football (FFF) a jeté un pavé dans la mare.

« Certains joueurs assument l’entière responsabilité des performances de l’équipe de France jusqu’au la quatre-vingtième minute du match. En effet, pour afficher notre attachement aux droits humains au Qatar, nous avons choisi de faire grève pendant le match. C’est aussi un geste de solidarité envers nos contrôleurs SNCF, qui gagnent environ dix mille fois moins que Kylian Mbappé. Au vu de la physionomie des quatre-vingt premières minutes, nous avons montré que nous pouvions représenter ce qui se fait de mieux en France. »

Une grève qui divise le vestiaire

La FFF précise que son Président, Noël LG., doit recevoir l’encadrement et certains joueurs dans les jours qui viennent. « C’est inadmissible. Déjà que les gens en ont marre de l’inflation, on doit prendre nos responsabilités pour leur donner du bonheur ! » a fustigé l’octogénaire dans un fax envoyé à l’AFP. Cependant, selon un proche du vestiaire bleu, « tout le monde n’était pas d’accord au coup d’envoi sur l’attitude à adopter. » Ainsi, ce sont des cadres comme « Olive », remplacé à la demi-heure, ou Antoine G., fantomatique, qui auraient lancé le piquet de grève. « J’ai bien vu à leur attitude que quelque chose clochait… » confie DD. Il avait déclaré après la rencontre que l’équipe « ne disposait pas de toutes ses forces. »

Si les remplaçants en ont profité pour se faire une place, à l’image de Randal K. M., d’autres ont été indécis au fur et à mesure que la fin du match approchait. Après avoir marché tel Lionel Messi pendant l’essentiel de la rencontre, le « génie français » a repris le travail, avec un doublé en deux minutes. « Le football il a changé. Aujourd’hui on se doit de représenter notre pays non seulement dans la performance, mais aussi dans nos valeurs. C’est pourquoi j’ai choisi d’attendre la fin du match pour marquer » souligne l’attaquant vedette des Bleus.

Une manifestation pour les grévistes

Des personnalités politiques ont aussi réagi. Emmanuel M. s’est dit « fier d’une équipe qui sait quand elle doit gagner et quand elle doit perdre. » Lors d’un débat à l’Assemblée Nationale, un député de la NUPES a applaudi « une initiative populaire de la part de joueurs surpayés. » La droite, de son côté, a dénoncé « la bien-pensance de nos élites », quand certains extrêmes ont « remarqué que les meneurs de grève sont les joueurs d’origine non-française. » De quoi s’attirer les quolibets de la Première ministre, qui souligne que « jusqu’à preuve du contraire, seule l’équipe adverse était non-française. »

Les autres joueurs n’ont pas souhaité réagir dans l’immédiat. Le secrétaire général de la CGT, Philippe M., réfléchit à organiser une grande manifestation de footballeurs grévistes. Ceux de 2022, mais aussi ceux de 2010, y seraient « bien entendus conviés. »